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Les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, acteurs majeurs dans l’éolien offshore

La sous-station P34 conçue et construite par les Chantiers de l'Atlantique est installée sur le champ d'éoliennes Arkona en mer Baltique. (©Chantiers de l'Atlantique) - Agrandir l'image, .JPG 450Ko (fenêtre modale)
La sous-station P34 conçue et construite par les Chantiers de l'Atlantique est installée sur le champ d'éoliennes Arkona en mer Baltique. (©Chantiers de l'Atlantique)

Le champ éolien en mer Arkona était inauguré hier sur l’île de Rügen en présence de la chancelière allemande Angela Merkel. Pour ce champ, les Chantiers de l’Atlantique ont construit et mis en service la plus grosse sous-station électrique jamais réalisée en un seul module.

La sous-station électrique du champ éolien Arkona, installé en mer Baltique, pèse plus de 4000 tonnes et offre une puissance de 385 MW. Elle permet de transférer l’électricité produite par les 60 éoliennes d’Arkona vers l’équivalent de 400 000 foyers en Allemagne. Entièrement automatisée, "intelligente", elle peut gérer le parc éolien de manière autonome, parc inauguré mardi 16 avril avec la chancelière Angela Merkel et de nombreuses personnalités.

La sous-station et sa fondation, un jacket de 53m de haut, ont été entièrement réalisés par les Chantiers de l’Atlantique. Commandée en juin 2015, la sous-station avait été acheminée à 35 km au large de l’île de Rügen dès février 2018. Pour les Chantiers de l’Atlantique, la réussite de ce projet témoigne de l’excellente coopération entre acteurs allemands, norvégiens et français des énergies renouvelables.

Le champ éolien Arkona a été développé par l’énergéticien allemand E.On et le groupe norvégien Equinor (ex Statoil) et connecté au réseau électrique par l’opérateur allemand 50hertz. "Nous sommes fiers d’être associés à la réussite de ce projet, qui sera une référence dans l’éolien offshore européen", s’est exprimé le directeur de la Business Unit Energies Marines des Chantiers de l’Atlantique Frédéric Grizaud.

Cette sous-station est le troisième projet dédié à un parc offshore après ceux de Westermost Rough (2014) et de Rentel (2018) en mer du Nord (Grande Bretagne et Belgique). Ces équipements permettent de relayer 1000 MW d’électricité "décarbonnée", l’équivalent de la consommation d’un million de foyers.